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* l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu a fait la cité terrestre ;                      l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, la cité céleste.
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* L’une se glorifie en elle-même ;                             l’autre dans le Seigneur.
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* L’une cherche la gloire qui vient des hommes (Jn 5, 44) ;                           l’autre met toute sa gloire en Dieu, témoin de sa conscience.
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* L’une, gonflée de vaine gloire, élève la tête ;                                        l’autre dit à son Dieu : « C’est toi ma gloire ; tu me redresses la tête » (Ps 3, 4).
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* Dans l’une, les princes sont dominés par la passion de dominer sur leurs sujets ou sur les nations conquises ;
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*                                                                                        dans l’autre tous se font serviteurs du prochain dans la charité,
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*                                                                                        les chefs veillant au bien de leurs subordonnés, et ceux-ci leur obéissant.
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* La première ville, dans la personne des puissants, s’admire dans sa force ;            l’autre dit à son Dieu : « Je t’aimerai, Seigneur, toi ma force » (Ps 17, 2).
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* C’est pourquoi,
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* dans la première ville, les sages mènent une vie tout humaine, ne recherchant que les biens du corps ou de l’esprit ou les deux à la fois : « s’ils ont pu connaître Dieu, ils ne l’ont pas honoré comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces, mais ils se sont perdus dans leurs pensées et dans leurs cœurs enténébrés… ; ils ont servi la créature de préférence au Créateur » (Rm  1, 21-25).
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* Dans la cité de Dieu au contraire, toute la sagesse de l’homme se trouve dans la piété, qui seule rend au vrai Dieu un culte légitime et qui, dans la société des saints, des anges aussi bien que des hommes, attend pour récompense « que Dieu soit tout en tous » (1 Co 15, 28).

Version actuelle en date du 7 juin 2021 à 15:02

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dimanche 25 octobre 2020

Fête du Christ Roi

« Dites aux petits enfants de prier pour la France car elle en a grand besoin. Oui, Je suis votre maman du ciel. »
Notre Dame à L’Ile-Bouchard - 08 décembre 1947

« …Nous sommes en guerre !... »

Ce constat, six fois répété pendant un long discours, n’a pas de quoi surprendre un catholique. Surtout lorsque la précision « …contre un ennemi d’autant plus dangereux qu’il est invisible… » est ajoutée. Comme dans plusieurs autres occasions, les puissants du monde sont amenés à prononcer des paroles vraies, véridiques, parfois prophétiques, sans même imaginer qu’elles le sont bien au-delà des intentions de l’orateur.

Cependant, le combat opposant « les deux cités » (Saint Paul - Saint Augustin - Père Emmanuel…) ou les deux étendards (Saint Ignace de Loyola) ne date pas du mois de mars 2020 ! Qu’importe son origine : le rappel de cette évidence permet à ceux qui savent écouter ou lire, de conserver ou de retrouver le bon cap à suivre.

Dans la durée

Si les guerres sont faites de préparatifs, d’attente, de batailles, parfois de cessez-le-feu ou de trêves, ce combat-là a débuté il y a fort longtemps, et ne cessera que … plus tard. Il dure ; les périodes d’accalmie que la Providence ménage dans le siècle pour préserver notre Espérance, ne sont pas destinées à nous faire oublier ni sa permanence, ni l’obstination des tenants de « la cité du monde », grands adversaires de « la cité de Dieu ».

Nous sommes pourtant souvent tentés, pendant ces périodes de relative accalmie, de nous laisser aller à un léger optimisme ; d’autant plus enclins à cela que les conditions matérielles d’existence – personnelles, familiales, professionnelles ; dans le domaine du droit, de l’éducation, de l’économie, de la morale… – restent apparemment confortables, viables, tolérables… Se souvient-on vraiment que les assiégeants d’une place forte, sauf exception, n’attaquent pas tous les jours les remparts : ils interdisent toute entrée, toute sortie et planifient des diversions qui forcent les assiégés à focaliser leur attention sur des points choisis ; ce qui permet aux assiégeants de creuser des sapes pour déposer des charges d’explosif sous les fortifications ou les dépôts de munitions et de vivres, en attendant de les faire exploser au moment opportun.

Avec des déflagrations aussi brutales que violentes

Mais pas inattendues ! L’annonce faite sur les ondes le 1er octobre dernier a fait l’effet d’une bombe, qui n’a surpris ou étonné que ceux qui ne voient pas la fumée dégagée par la traînée de poudre allumée aux feux « des lumières », et qui depuis 250 ans, fait détonner, chacune à leur tour, les charges explosives, savamment disposées par ces mêmes grands adversaires de « la cité de Dieu ». Un petit effort de mémoire suffit à établir assez précisément la chronologie de ces déflagrations. Il est en revanche moins aisé, au-travers des méthodes ou des termes employés, de saisir le but visé par celles que nous constatons, d’estimer le contenu de la prochaine, ou la période de son déclenchement. Pourtant, il est très important de comprendre le pourquoi et le comment de ces mesures blessantes, afin d’essayer de déterminer les différents modes d’action susceptibles de gêner (ou de retarder) la manœuvre qui s’intègre dans la stratégie de « la conjuration anti-chrétienne » (Mgr de Lassus) .

Noyée dans un ensemble de considérations présentées en « novlangue » (dont la plupart des termes ne correspondent plus au sens communément admis jusqu’à récemment) l’annonce de la suppression légale à venir de la liberté d’enseignement et du libre choix éducatif a ainsi naturellement plongé nombre de familles dans le désarroi.

Une simple étape ?

En élargissant légèrement le champ de vision, il me semble que l’on peut s’attendre à terme à une suppression complète des écoles « en dur », qu’elles soient d’état ou indépendantes.

En effet, beaucoup de monde travaille énormément et depuis longtemps (première « pandémie » H1N1) au sein de l’EN sur la mise en place de la totalité des cursus sur des supports immatériels. Le « ballon d’essai » qu’a représenté le confinement du printemps dernier a très probablement permis d’évaluer les rapports coût-efficacité, gains-pertes, avantages-inconvénients… de cette hypothèse dans tous les domaines (transports, infrastructures, logistiques, financiers, économiques, sociologiques, psychologiques…).

D'autre part, les moyens techniques et technologiques insuffisants en 2005, sont désormais – quasiment – disponibles : fibre, haut débit, 5G…

Enfin, si l’on considère que c’est bien le but fixé, il faudrait évidemment auparavant, éliminer le risque de voir les instituts indépendants – dont la plupart sont confessionnels – profiter de cette suppression.

Une fois ce dernier ( ?) verrou éliminé, l’État pourrait ainsi (enfin !) contrôler la totalité de l’instruction dispensée.

Un rêve fou ? Conception et préparation des cursus et des supports dans un centre unique ; suivi des progrès individuels et de la régularité de l’assistance aux cours diffusés par internet, et contrôlés par vidéo ; unicité des modèles, des savoirs, des connaissances, des comportements… ; vérification régulière des restitutions, quantification et agrégation des résultats individuels, collectifs ; détection et élimination des récalcitrants…

Un rêve qu’aucune des dictatures de l’histoire récente ou plus ancienne, n’avait jusqu'ici, faute des moyens techniques adaptés, réussi à réaliser.

Que faire pour gêner la manœuvre entamée ? Prier bien sûr !

Petit rappel historique entendu tout récemment d’un prêtre ami : imaginons ensemble quel aurait été le traitement réservé à ce chef militaire ou ce ministre de Charles VII s’il avait tenu le discours suivant. « Voilà plus de cent années que nous guerroyons contre l’Anglois. Rien n’y fait. Nous avons jusqu’ici manqué d’imagination. Pour sortir le pays de cette désastreuse situation, voici ma solution. Prenons une jeune fille ne sachant ni lire ni écrire ; assurons nous qu’elle n’a jamais tenu une épée, jamais endossé une armure et n’est jamais montée sur un cheval, mais qu’elle soit pure, et sache ses prières. Confions lui la conduite des armées, et donnons lui aussi, par acte notarié, le gouvernement de la France. Je suis persuadé que ça va marcher ! »

À ce tableau, il manque évidemment quelque chose d’important : l’ensemble de la population de l’époque invoquait le Ciel !

Il y a quelques jours, un bienfaiteur du Cours me confiait cette réflexion : « de quelle inconsciente audace nos princes font-ils preuve ! Ils ne connaissent plus la puissance du Rosaire. Ils ne savent pas ce que la prière et les sacrifices des mamans, des jeunes enfants et de leurs pères peuvent obtenir. Ils sont d’avance vaincus… si nous prions ! ». Cette « Croisade des Mamans » qu’il évoquait sera poursuivie au moins jusqu’au 08 décembre.

Le mois d’octobre, consacré au Rosaire, a donc été bien occupé à implorer le secours de Notre Dame. La proximité de la fête de Tous les Saints nous incite à demander à ces petits enfants qui depuis 2020 années meurent dans l’innocence du très jeune âge sans avoir eu le temps de pécher, de se joindre à nos supplications ; afin d’obtenir – si Dieu le veut – par nos neuvaines et leur intercession, que les familles et les enfants de France soient préservées de ce (nouveau ?) fléau.

Agir, aussi ; mais comment ? « Ne pas subir !»

Facile à dire ! Et pas plus compliqué à réaliser non plus dans nos foyers. Le temps passé à essayer de suivre l’actualité est non seulement du temps perdu pour la prière, l’étude, et les attentions à porter à nos proches ; mais c’est aussi et surtout du temps accordé à l’adversaire de nos âmes. Difficile en effet de ne pas voir comment les « réflexes » collectifs de peur et de haine ont été artificiellement générés à l’aide de slogans martelés à longueur de journée par l’ensemble des médias (journaux, radios, télévisions, sites internet) avant d’être repris par une grande partie de nos contemporains. Toutes les propagandes totalitaires fonctionnent sur le principe de la « marteau-thérapie » : d’expérience, aucun clou ne résiste à cela, même dans le bois le plus résistant ! Dans le monde décrit par G. Orwell (« 1984 »), les citoyens ne peuvent pas éteindre le « télécran » qui diffuse des émissions éducatives 24h/24.

Profitons de la possibilité que nous avons encore de ne pas subir. Simple et facile : il suffit de retourner les armes de l’adversaire contre lui. « Distanciation et gestes barrière… » à mettre d’urgence en place dans nos foyers, si ce n’est déjà fait, en s’isolant le plus possible – sinon totalement – des sources polluées de la désinformation générale. Il est très rassurant de constater que les nouvelles vraiment importantes nous parviennent toujours à temps malgré ce « confinement médiatique volontaire » !

Il est aussi tout à fait possible d’observer, de soutenir les quelques initiatives plus ou moins connues, qui ont émergé en réaction rapide à ces annonces. Parmi lesquelles, à différents titres :

qui ne sont pas, que je sache, à classer dans la catégorie des « sources polluées de la désinformation générale »

Quelques rappels pratiques :

  • Il est absolument indispensable de demander au secrétariat (téléphone, courriel, petit mot dans un envoi) de préparer l’expédition des supports de cours du trimestre suivant. Il vaut mieux anticiper deux ou trois semaines avant d’arriver en fin de trimestre, afin d’éviter d’avoir à attendre. L’envoi n’est pas automatique et dépend de votre demande ;
  • Les fiches de liaison vont vous parvenir bientôt : c’est une manière de signaler les difficultés éventuelles rencontrés par vos enfants.
  • Trop d’enveloppes arrivent encore au secrétariat rabat ouvert, et parfois vides … c’est très ennuyeux. Un petit morceau de scotch bien placé en sécurité sur toutes les enveloppes réglerait cette question ;
  • Quelle que soit la nature de vos questions, interrogations, précisions…, n’hésitez pas à contacter le secrétariat, ou à aller chercher l’information dans les pages du site : http://coursprivecefop.org/index.php/Accueil
  • Quelques questions reviennent souvent : pour lesquelles des éléments concrets de réponse sont disponibles :
  • « il est très difficile de suivre le rythme d’un devoir par matière et par semaine. »
  1. http://coursprivecefop.org/index.php/Septembre_2011
  2. http://coursprivecefop.org/index.php/Mai_2012#Responsabilit.C3.A9.
  3. http://coursprivecefop.org/index.php/Janvier_2014
  • « Comment communiquer entre les familles ? »
  1. http://coursprivecefop.org/index.php/Charte_du_Cours#Article_15
  2. http://coursprivecefop.org/index.php/D%C3%A9cembre_2016#Journ.C3.A9e_des_Familles
  3. http://coursprivecefop.org/index.php/Encouragements#crapaud-chameau
  • « J’ai des difficultés à faire travailler mon enfant »
  1. Il vaut mieux en parler : avec le secrétariat – secretariat@coursprivecefop.org -,
  2. le directeur – direction@coursprivecefop.org -,
  3. ou contacter une personne de confiance, catholique, professionnellement plus apte à aborder les aspects plus techniques et psychologiques de la question http://coursprivecefop.org/index.php/Encouragements#besoin_d.27aide_pour_faire_mieux_travailler_vos_enfants_.3F
  • « Les enfants étudiant par correspondance ne sont-ils pas désavantagés lors des examens d’état, par le manque de pratique en sciences, à l’oral… ?
  1. http://coursprivecefop.org/images/8/80/ART-52-1.pdf
  2. notamment les paragraphes « Plainte téléphonique. », « Retours d'expérience. », « Examens et statistiques. ».

Finalement

Au moment de terminer cette lettre, je prends connaissance des nouvelles mesures d’assignation à résidence qui ont été rendues publiques : il est encore un peu tôt pour en évaluer les conséquences. Permettez-moi de vous souhaiter bon courage pour suivre sans crainte au cours des mois qui viennent, cette « règle des 5P » ; et préserver au Christ-Roi sa juste place dans nos familles.

  • Prière
  • Persévérance
  • Prudence
  • Patience
  • Pugnacité

Les deux cités – Saint Augustin

Deux amours ont bâti deux villes
  • l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu a fait la cité terrestre ; l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, la cité céleste.
  • L’une se glorifie en elle-même ; l’autre dans le Seigneur.
  • L’une cherche la gloire qui vient des hommes (Jn 5, 44) ; l’autre met toute sa gloire en Dieu, témoin de sa conscience.
  • L’une, gonflée de vaine gloire, élève la tête ; l’autre dit à son Dieu : « C’est toi ma gloire ; tu me redresses la tête » (Ps 3, 4).
  • Dans l’une, les princes sont dominés par la passion de dominer sur leurs sujets ou sur les nations conquises ;
  • dans l’autre tous se font serviteurs du prochain dans la charité,
  • les chefs veillant au bien de leurs subordonnés, et ceux-ci leur obéissant.
  • La première ville, dans la personne des puissants, s’admire dans sa force ; l’autre dit à son Dieu : « Je t’aimerai, Seigneur, toi ma force » (Ps 17, 2).


  • C’est pourquoi,
  • dans la première ville, les sages mènent une vie tout humaine, ne recherchant que les biens du corps ou de l’esprit ou les deux à la fois : « s’ils ont pu connaître Dieu, ils ne l’ont pas honoré comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces, mais ils se sont perdus dans leurs pensées et dans leurs cœurs enténébrés… ; ils ont servi la créature de préférence au Créateur » (Rm 1, 21-25).
  • Dans la cité de Dieu au contraire, toute la sagesse de l’homme se trouve dans la piété, qui seule rend au vrai Dieu un culte légitime et qui, dans la société des saints, des anges aussi bien que des hommes, attend pour récompense « que Dieu soit tout en tous » (1 Co 15, 28).