¡Bienvenida a las familias hispanohablantes!

Mars 2021

De CoursPriveCefop
Aller à : navigation, rechercher
 Encouragements -:- Directives Générales aux Parents -:- Depuis_1981 

 Courriers_et_alertes_aux_familles -:- Un_peu_de_lecture_...   -:- Inscrire votre enfant 


lundi 8 mars 2021

Fête de Saint Jean de Dieu

« la loi du Seigneur est parfaite, elle réconforte l’âme ; le témoignage du Seigneur est sûr, il donne sagesse aux humbles »


Psaume 18.8.2

La Providence divine est bonne et maternelle, qui met sous nos yeux cet extrait du psaume 18 à l’introït de la messe du samedi de la deuxième semaine de Carême.

Lassitude, pessimisme ou Joie chrétienne ?

Nous pourrions en effet être tentés par la lassitude ou par un certain pessimisme, lorsque l’actualité vient frapper rudement à notre porte pour nous signifier que les personnes qui sont temporairement chargées de diriger notre pays, ajoutent d’autres « mesures blessantes » , aux « charges explosives, savamment disposées par ces mêmes grands adversaires de la cité de Dieu » évoquées dans mon courrier du 25 octobre 2020. Sans ces rappels fréquemment présents au missel, nous pourrions oublier aussi que « la Providence fait tout concourir au bien de ceux qui aiment Dieu » ; ou même s’interdire de songer que ces paroles de Notre Seigneur Jésus Christ ne sont pas réservées aux chrétiens du premier siècle :

« Votre tristesse sera passagère ; ensuite ce sera la joie, une joie que personne ne pourra vous enlever » (Jean, XVI, 22).

Joie chrétienne, certainement, et malgré tout !

En effet : « …Quelle fragilité que le bonheur humain ! Nous promettre une joie durable semble une plaisanterie de mauvais goût. Si bien que les auteurs anciens nous apprennent que les païens vivaient dans une sorte d’angoisse permanente, se défiant de trop de joie…

Or les premiers chrétiens auraient rougi de cette attitude… et nous les voyons, dès l’aube de l’Église, prendre au sérieux la parole de Notre Seigneur : et qui plus est, en mesurer l’exactitude ! C’est un fait que l’Église, après la Pentecôte, a vécu dans une atmosphère de confiance, de dilatation, de cantiques…

… Et pourtant, ce n’étaient pas les motifs valables de gémir qui manquaient : les premières persécutions, venant soit des Juifs, soit des Romains, commencèrent très tôt, et allaient massacrer plusieurs millions de fidèles en deux siècles et demi.

… Pensons-y : à cette époque, recevoir le baptême revenait à poser sa candidature au martyre ! Tout chrétien était exposé à être dénoncé, envoyé au tribunal, à souffrir des supplices raffinés… Songeons à ces milliers de condamnés aux mines, que l’on empêchait de s’enfuir en leur coupant le jarret de la jambe gauche et en leur crevant un œil au fer rouge. Et pourtant, la flamme de leur joie intérieure se maintenait indestructible sous l’orage. D'ailleurs, tout au long des siècles, les saints ont fait la même expérience… » (Père André. Sermon 1982. Introïbo 191 - janvier-mars 2021)

Même et surtout aujourd'hui !

Puisqu'aux fers rouges et autres instruments coupants, sont désormais préférés les e-outils très élaborés de contrôle des consciences au travers de celui des comportements, il est aisé de constater que le combat des deux cités, des deux étendards, est loin de s’apaiser.

Pour être moins violents, les derniers instruments – parmi lesquels on peut classer les masques, les seringues, les téléphones mobiles et autres e-gadgets, mais aussi les urgences d‘exception, les lois et les décrets divers – ne sont pas moins coercitifs et contondants que les premiers.

Pour autant, il n’y a aucune raison pour que la joie chrétienne qui éclairait la vie spirituelle et matérielle de nos aînés déserte nos foyers et nos cœurs. Car cette joie-là est fondée sur l’Espérance, qui se situe bien au-delà de l’espoir de victoires légales, politiques ou médiatiques par nature instables ou éphémères.

Quel avenir à moyen terme pour le Cours ?

Eh bien on peut se réjouir d’une certaine manière de pouvoir lire dans des éditoriaux traitant de UNTACT (voir : https://medias-presse.info/du-coronavirus-au-projet-untact-la-disparition-organisee-des-contacts-humains/140573/) que

l’enseignement à distance deviendra la norme.

Évidemment, comme je le soulignais dans le courrier du 08 décembre 2020, il faudra auparavant avoir « fait le ménage » pour éliminer les « poussières » indépendantes et récalcitrantes afin d’éviter qu’elles ne puissent attirer et égarer des familles soucieuses d’échapper à un monopole éducatif définitivement et cette fois ouvertement dirigé par l’UNESCO. C’est tout l’arrière plan des projets de lois qui attendent le moment favorable pour être votées (par les 78 députés présents sur les 577 élus ?) et promulguées par un exécutif dont le chef lui-même ne représente qu’une faible partie de l’électorat. La volonté d'en terminer définitivement avec la liberté scolaire et donc d'éliminer franchement toute forme d'enseignement autre que « républicain » est ainsi clairement affichée.

Et à court terme ? Les cinq « P » !

Le moment favorable semble devoir attendre, probablement, que le mécontentement qui se manifeste et se généralise dans les différentes couches de la population européenne s’atténue ou soit anesthésié.

Ce qui laisse à chacun d’entre nous, un peu de temps pour le premier « P » (PRIÈRE). Ce ne sont pas les intentions qui manquent : pour le pays, la nation, les libertés, les ennemis, les amis, les familles... Dont plusieurs accueillent des inspections plus ou moins bienveillantes ; et dont certaines sont très éprouvées : comme ce correcteur, brutalement hospitalisé mi-février ; cette correctrice gravement malade depuis le mois de novembre et qui malgré tout, ne s’est jamais arrêtée ; cette autre correctrice dont l’aîné des neuf enfants a perdu la vie dans un accident de voiture le 19 février.

Tant que cela reste possible (tout ce qui n’est pas interdit est autorisé !) le second « P » est requis : PERSÉVÉRANCE des élèves, des correcteurs, des concepteurs de supports de cours, des parents... chacun à son niveau faisant de son mieux pour que « ce qui doit être fait, soit bien fait » sans inquiétude ni précipitation, mais sans crainte ni complexe non plus. En effet, la menace d’une éventuelle interdiction à venir ne doit pas nous empêcher de poursuivre ardemment le travail quotidien ou les améliorations entreprises, qui seront certainement fort utiles bientôt.

Même si le caractère résolument catholique du Cours est connu et reconnu, la PRUDENCE reste une vertu qu’il convient de ne pas omettre, quelle que soit la qualité de l’interlocuteur du moment. Elle consiste je crois à ne jamais refuser la confrontation, mais à ne pas non plus la provoquer ou céder facilement à une provocation manifeste, d’où qu’elle puisse venir.

Nous demandons en méditant le quatrième des mystères douloureux du Rosaire, que la PATIENCE (dans les épreuves) nous soit accordée. Probablement parce que cette vertu est souvent opposée à trop de nos réflexes exacerbés par les circonstances. Et cette demande est insistante, car cette vertu est vraiment extraordinaire !

Enfin, « last but not least » la PUGNACITÉ reste indispensable pour que les adversaires de la cité de Dieu ne puissent pas imaginer que les descendants des Francs, les enfants de la « fille aînée de l’Église », ne sont plus capables que de geindre devant leurs écrans, en se plaignant de la dureté des temps !

Immédiatement ?

  • JDF 2021 Chacun aura compris, sans qu’il soit besoin de développer les nombreuses impossibilités réglementaires actuelles, que la Journée Des Familles 2021 ne peut pas même être envisagée. Ce qui n’empêche pas d’espérer qu’il soit possible « bientôt » d’en prévoir l’organisation et de prier pour cela.


  • BAC 2021 Il a encore été possible l'an passé (à la suite d'un bras de fer juridique et médiatique) pour les écoles indépendantes « en dur » de faire bénéficier leurs élèves des « avantages » du LSUN (mais est-ce vraiment un avantage d'être ramené au niveau des élèves du public ?) : cette année, cela n'est plus possible. Et aucun chef de parti politique dit « d'opposition » ou de responsable de l'enseignement catholique ne semble être ému de ce reniement des principes inscrits aux frontons de tous nos bâtiments publics. Dont acte.
  • Pour les élèves du « hors contrat par correspondance », pas de changement. Les candidats aux baccalauréats seront donc tenus cette année comme l’an dernier, de passer toutes les épreuves du « tronc commun » et des « spécialités » dans des salles d’examen, comme « au bon vieux temps ».

Ils sont donc de fait privés :

  1. des avantages offerts par les « options » qui leur sont interdites ;
  2. de l’anonymat préservé jusqu’en 2019 par le nombre de candidats concourants ;
  3. de la possibilité de s’inscrire dans les établissements d’études supérieures (POSTBAC) au même titre que les élèves dépendants de l’EN.

C’est « l’égalité à la française », heureusement dénoncée et combattue par quelques (trop rares) voix. Nous sommes loin, très loin des manifestations de 1984, qui ont permis par leur ampleur, de faire reculer de plusieurs décennies, l’édiction de ces lois que nous voyons désormais envahir le code de l’éducation. Cela dit, nos élèves-candidats de 2021 pourront fièrement dire qu’ils ont – eux – réussi le BAC, et qu’il ne leur a pas été donné au rabais.

Il faudra bien un jour ou l'autre à notre tour, refuser de passer sous des fourches caudines de plus en plus basses jusqu'à nous obliger à ramper, ou refuser de brûler sur l'autel des nouvelles idoles libérales, les trois petits grains d'encens aimablement proposés par nos Nérons du moment, uniquement pour préserver... ? conserver... ? protéger... ? Mais quoi réellement ?

Dates à retenir

Il sera possible d’inscrire des enfants pour l’année scolaire 2021-2022 à partir du 20 avril 2021. Cela permet de prendre un peu d’avance, ce qui offre l’avantage de recevoir les supports de cours bien avant la date choisie par chaque famille pour le début du travail scolaire des enfants.

Le Cours a pris depuis longtemps l’habitude de ne pas « fermer » pendant les mois d’été ; mais d’admettre une période dite « de moindre activité » de deux ou trois semaines à cheval entre juillet et août. Semaines pendant lesquelles le traitement du courrier, des appels téléphoniques, des courriels est ralenti mais jamais arrêté. Cette année, les circonstances m’imposent :

  • de décaler cette période plus tôt, entre le 05 et le 25 juillet ;
  • de vous demander d’éviter les courriels et les appels téléphoniques entre le 05 et le 25 juillet ;
  • de vous demander d’éviter les envois postaux entre le 01 juillet et le 20 juillet.


Avec mes remerciements anticipés pour ce petit effort, je vous prie de trouver ici l’assurance des prières et du dévouement de toute l’équipe pour vos familles et vos enfants. Saint Carême ! Et bon courage pour cette fin d’année scolaire.