Défense des libertés fondamentales - juin 2016 : Différence entre versions
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Version actuelle en date du 19 juillet 2016 à 16:33
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Sommaire
Voilà une manière toute catholique de concevoir l’action humaine, en la mettant toujours à sa juste place en face du Créateur.
« Dieu donnera la victoire … »
... S’il le veut bien … Si nous la méritons… et surtout, si – j’allais écrire, comme dans un bon cours de maths, si et seulement si – nous avons agi dans ce sens, et prié pour L’implorer de soutenir notre action.
Bien sûr, il aurait pu sans le concours de Sainte Jeanne d’Arc, « bouter les anglois hors du royaume de France » ; il aurait aussi pu, sans le concours de Pelayo, roi des Asturies et initiateur de la Reconquista, libérer la péninsule ibérique de l’emprise musulmane ; il aurait pu …
Mais on peut noter que le «Père tout puissant » se sert la plupart du temps d’instruments faibles et imparfaits pour contrer les exactions de toutes sortes, qui entravent la liberté dont Ses enfants devraient pouvoir bénéficier pour se tourner vers Lui.
Il pourrait tout aussi bien aujourd’hui d’une seule pensée, d’un simple souffle, faire cesser les scandales qui nous inquiètent, briser les faiseurs de lois opposées à l’ordre de la création, ramener la France à sa Foi et aux promesses de son baptême.
Nous pouvons l’espérer, mais … Le méritons-nous ?
L’avons-nous assez supplié ? L’avons-nous assez prié, comme nous le demande la Sainte Église, pour que nos chefs spirituels et temporels ne nous imposent pas d’aller là où Il nous commande de ne pas aller ? Des communautés entières de personnes consacrées, prient et font prier maintenant leurs élèves, pour que cette liberté des enfants de Dieu puisse être maintenue dans notre pays.
A-t-on assez fait, assez agi ? On ; nous ; moi ?
En 1984, en réaction à des projets de loi très similaires à ceux qui magiquement réapparaissent aujourd’hui, ces faiseurs de lois liberticides avaient calé devant « la pression de la rue ». Cette liberté d’éduquer et d’instruire, gravée paraît-il avec d’autres « libertés fondamentales » dans la constitution de notre pays, avait trouvé à l’époque nos parents ou nos aînés pour la défendre, pratiquement, matériellement, physiquement. Et si cette liberté, même écornée - et dans certains cas défigurée - par des mesures réglementaires, disciplinaires et législatives édictées durant trente ans a miraculeusement survécu, Grâce à Dieu, c’est parce qu’il s’est trouvé alors un élan des pères et des mères de famille pour faire rempart de leur personne contre cette agression supplémentaire. Des parents qui n’ont pas attendu pour réagir ensemble, que telle autorité morale ou philosophique, telle personnalité politique, tel chef religieux se soit levé et ait combattu à leur place.
Ces trente années de répit ont permis l’émergence et la consolidation d’un grand nombre d’écoles vraiment libres (on dit semble-t-il maintenant « indépendantes ») ; la solidité de la formation qui y est habituellement dispensée, les résultats scolaires, universitaires, professionnels obtenus par les élèves qui y ont été scolarisés sont – pour ces écoles – une source de fierté et une récompense des efforts consentis.
Depuis 1984 ...
Mais dans le même temps, ce répit a permis la maturation des virus disséminés parmi les « sociétés de pensée » qui estiment que le moment est bien venu en 2016, de parachever le travail entamé par les pères fondateurs en 1850 (loi Falloux) 1881, 1882 (lois Ferry), 1886 (loi Goblet), 1889, 1901, 1904 (interdiction d’enseignement aux congrégations), 1947 (plan Langevin - Wallon), 1959 (loi Debré) et toutes les autres depuis (1998, 2008…).
Et dans le même temps, le système éducatif français est passé à la 36° place derrière le Lichtenstein au classement PISA ; le niveau des examens d’état ne cesse de se dégrader ; la violence et l’immoralité à l’école ne cessent de progresser (1). La comparaison des deux systèmes éducatifs (« éducation nationale » # instruction libre et indépendante) est désormais tellement en défaveur de l’une, qu’elle en devient gênante et intolérable. Il faut donc absolument – par souci du principe d’égalité – la rééquilibrer. Comme il semble impossible de demander un quelconque effort d’autocritique constructive au « mammouth », ce rééquilibrage (ou plutôt ce nouveau déséquilibrage) se fera en imposant aux écoles indépendantes les mêmes handicaps (programmes, conditionnements, éducations, planifications, …) qui ont amené l’EN à son niveau actuel.
Sans réaction efficiente de la part de tous ceux qui n’en veulent pas, ce rééquilibrage est programmé et se met en place brutalement, en faisant totale abstraction des principes démocratiques (proposition, débat, vote) pourtant très souvent invoqués lorsque l’idée d’un référendum est évoquée …
Que faire pratiquement ?
Cette proposition du directeur général de la Fondation pour l’École, qui fait suite à un premier avertissement (2)…
« … Je compte donc sur vous pour écrire personnellement dès aujourd'hui au Président de la République afin de lui demander de mettre un coup d'arrêt à ces réformes relatives aux écoles hors contrat, s'il ne veut pas prendre la responsabilité de rouvrir la guerre scolaire. Une lettre personnelle, même courte, porte beaucoup plus d'une pétition collective. Au nom de tous les enfants, merci de bien vouloir prendre quelques minutes pour la rédiger et l'envoyer ! … (3)»
… me semble, dans les circonstances du moment, pertinente et à même d’alerter les instances de l’État, sur la réaction d’un électorat déterminé à ne pas se laisser spolier de ses libertés fondamentales par ceux-là même qui devraient en être les garants. Lettre qui pourrait utilement être doublée d’une lettre adressée à votre député, pour lui demander pourquoi continuer à voter si le débat démocratique concernant les « libertés fondamentales », est de manière « dictatoriale » (règlements, décrets), évacué de l’hémicycle.
Nous savons, par ailleurs, vous comme moi, que dans la plupart des cas, seule la réaction d’un grand nombre peut faire changer les choses. Le 8 juin dernier, l’annonce de la création de la Fédération des Parents d'Élèves des Écoles Indépendantes a été faite (4) , fédération à laquelle il est aussi possible de s’agréger dans ce but.
- Cf. le dossier in « Le Spectacle du Monde - septembre 2011
- http://fondation.oc2x.com/index.php?action=message&l=65&c=297&m=179&s=e6f2624e3aa47fc092ee4018f2870286
- http://fondation.oc2x.com/index.php?action=message&l=66&c=312&m=187&s=e6f2624e3aa47fc092ee4018f2870286
- http://fondation.oc2x.com/index.php?action=message&l=72&c=318&m=188&s=e6f2624e3aa47fc092ee4018f2870286