Directives Générales aux Parents : Différence entre versions
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Version du 1 octobre 2011 à 11:14
COURS PRIVÉ par correspondance CEFOP - SAINT DOMINIQUE SAVIO ET SAINTE MARIA GORETTI | |
Siège : Les Guillots- 18 260 VILLEGENON Direction : |
Secrétariat - Inscriptions - Toutes correspondances Cours Privé CEFOP - 8 rue des tisserands - 79 390 THENEZAY Téléphone. 09 61 51 06 16; Courriel : secretariat[@]coursprivecefop.org |
GENERALITES
Il serait vain de croire que le cours par correspondance soit une solution idéale ou une solution de facilité. Elle peut être nécessaire, à cause du malheur des temps, pour que votre enfant ne soit pas perverti par la chute verticale des niveaux scolaires et de la moralité dans les écoles et collèges. Mais il est essentiel d'avoir conscience des inconvénients et des difficultés spécifiques de la scolarité par correspondance.
En premier lieu, votre fils ou votre fille sera seul. Il ne bénéficiera pas du cadre habituel de l'école, du milieu éducatif, de la discipline, de la concurrence avec des enfants de son âge, des explications d'enseignants présents. Votre enfant va se trouver livré à lui-même, en face de livres et d'imprimés, face au mur de sa chambre, ou à la fenêtre, derrière laquelle tant de choses distrayantes se déroulent sous ses yeux. Et à moins de croire aux délires de Jean-Jacques Rousseau, il faut se rappeler que la nature est blessée par le péché originel, dont l'une des marques dominantes est la paresse. Il sera donc tenté de jouer plutôt que de travailler, et de tricher pour rattraper le temps perdu.
Bref, si l'on n'y veille, le résultat de cette forme de scolarité pourra être lamentable. Votre enfant ne fera rien, trichera et en prendra l'habitude, s'installera dans la paresse, n'apprendra rien, deviendra un "cancre". C'est dans ce phénomène si fréquent qu'il faut voir l'origine de la déconsidération des cours par correspondance.
Pour parer autant que faire se peut aux inconvénients de l'enseignement à distance, il faut insister sur le rôle du cours lui-même, et aussi sur le rôle éducatif des parents.
COURS CATHOLIQUE
Le cours lui-même ne sera sérieux que s'il est organisé non pas pour "faire de l'argent", mais pour sauver des enfants. C'est ce but que poursuit le cours Saint Dominique Savio et Sainte Maria Goretti.
Il faut donc dire ici que ceux qui ont écrit et organisé le Cours, prévu le rythme hebdomadaire, conçu les supports par matière, l'ont fait à titre bénévole. Même si les nécessités de la vie imposent en justice d'indemniser les frais consécutifs à certaines prestations, tous ceux qui y collaborent veulent que cette œuvre reste premièrement ordonnée à la Gloire de Dieu et au Salut des enfants.
Ceci dit, la perfection reste un idéal vers lequel on ne peut que tendre ; malgré les efforts constants de chacun, vous trouverez donc très probablement des défauts dans certains supports de cours. Ils sont révisés chaque fois qu'une difficulté réelle est signalée par un correcteur, des parents ou des adultes chargés d'aider les enfants à travailler ; votre compréhension, votre expérience et votre aide seront très précieux dans ce domaine. Pratiquement, il est très préférable de signaler par écrit (courrier, courriel, télécopie, …) les erreurs ou les défauts décelés à votre niveau.
Pour que l'apport pédagogique d'un cours par correspondance bénéficie au mieux à votre enfant, il faut, d'expérience, insister sur les points suivants :
- Une organisation matérielle la plus rigoureuse et la plus efficace possible : fournitures complètes des livres et documents nécessaires ; rapidité des réponses et des circuits de correspondance ; clarté des corrections ; efficacité du secrétariat. Pour pallier aux périodes de grèves, et à la dégradation des services postaux, il est primordial de ne pas hésiter à utiliser tout moyen adapté (télécopie, téléphone, courriel, …) afin de rester en contact avec le Cours, en particulier avec le Secrétariat.
- Une pédagogie adaptée au mode propre de l'enseignement par correspondance. Un livre de classe est généralement écrit pour servir de support aux explications d'un professeur. Or ces explications sont absentes et ne peuvent pas être entièrement remplacées par celles des parents ou du précepteur. Il faut donc un style différent. C'est pourquoi presque tous les supports des cours sont entièrement écrits et composés par des enseignants soucieux d'appliquer la Charte du Cours, sous une forme informatisée et photocopiée suivant les besoins, de façon à pouvoir l'améliorer ou la compléter au fur et à mesure de l'expérience acquise.
- Un échange le plus large possible entre l'élève et le professeur au niveau de la correction des devoirs doit être développé. L'élève peut et doit demander des explications. Le professeur peut et doit faire refaire certains devoirs ou exercices qui n'auraient pas été bien faits pour éviter à l'élève la répétition de fautes "par habitude"... etc.
- Un contrôle le plus efficace possible des connaissances acquises doit aussi être organisé annuellement, selon les possibilités de lieu et de date qui vous seront précisés.
Toutefois, les charges et frais, les problèmes de distance, risquent de rendre cette disposition difficile pour certaines familles. Son utilité et son efficacité sont cependant tellement incontestables qu'il est vraiment très dommage d'en priver les élèves.
LE RÔLE DES PARENTS
Il faut redire que la scolarité par correspondance n'est pas une solution de facilité, spécialement pour les parents. Quel que soit le sérieux du cours utilisé, le résultat éducatif dépend très largement de leur intervention. Celle des enseignants est lointaine et ne se fait que par l'écrit. C'est donc aux parents qu'il appartient de faire le joint, de suppléer, d'expliquer pour aider leurs enfants. Ne vous faites pas d'illusion, cela pèsera lourd sur votre emploi du temps, sur votre fatigue. Il faut de la patience, de la ténacité, du courage. Réfléchissez-y bien ; prévoyez-le ; et n'adoptez la scolarité par correspondance que si vous n'avez pas d'autre solution viable.
Mais d'un autre côté, vous devez tout à vos enfants ; leur éducation chrétienne est l'un des premiers devoirs de votre état ; relisez l'encyclique "Divini illus magistri" ; rappelez-vous qu'il y a matière à péché grave dans le fait de confier ses enfants à des écoles qui ne sont pas catholiques...
S'il n'y a pas d'autre solution, il faut prendre celle qui reste, même si la tâche est lourde. Et il faut prier pour recevoir les grâces nécessaires pour faire son devoir.
Cela posé, lisez attentivement les instructions qui suivent, et soyez bien persuadé que votre intervention est essentielle sur les points suivants :
- En premier lieu la discipline se trouve entièrement remise entre vos mains. C'est à vous qu'il appartient d'imposer et de maintenir les horaires et le sérieux du travail. Livré à lui-même, l'enfant ne s'y tiendra pas ou peu, et de moins en moins au fur et à mesure des semaines.
- Le premier contrôle du travail vous appartient aussi. Il vous faut imposer les devoirs et leçons en temps voulu, les vérifier, les faire réciter.
Vous seuls le pouvez.
- La surveillance du travail est essentielle, notamment lorsque les devoirs sont à faire. La tricherie est une habitude vite prise, et qu'il vous appartient d'éviter à tout prix.
- Le conseil et les explications sont enfin souvent nécessaires, fréquemment demandés par l'élève qui ne comprend pas, et qui ne peut apprendre à travailler seul que progressivement.
Un défaut grave provient ici très souvent d'un excès de zèle des parents. Si vous aidez trop votre enfant, vous risquez d'aller trop loin. C'est vous, et non pas lui, qui aurez fait le travail. Les notes seront bonnes. Vous croirez le résultat bon, et le jour de l'examen, vous aurez une cruelle désillusion, car l'enfant sera alors livré à lui-même, seul devant sa copie, et l'on découvrira qu'il n'a rien assimilé de ce qui vous aura coûté tant de peine et de temps !
C'est ici l'un des principaux écueils à éviter qui peut déboucher sur un échec complet. Le bon résultat sera obtenu si l'élève apprend à travailler seul. Pour cela, vous devez le conseiller, le guider, lui expliquer, surtout lui apprendre à chercher et à trouver par lui-même ; ne jamais lui résoudre la difficulté vous-même, ni faire le travail ou résoudre le problème devant lui ou à sa place.
Un exemple simple éclairera ce propos : "Papa, que veut dire ce mot dans la dictée que je prépare ?" "Ce mot veut dire ceci...". Le fruit éducatif est perdu. Vous avez résolu le problème, l'enfant aura oublié le mot et son sens après la récréation suivante.
Par contre : "Papa, que veut dire ce mot dans la dictée que je prépare ?" "Mais comment ? Prends ton dictionnaire et cherche-le, puis tu viendras me l'expliquer".
Alors l'enfant va chercher. Il prendra l'habitude de l'effort ; il saura son alphabet, sera contraint de retenir l'orthographe du mot pour le trouver ; au passage il aura peut-être même remarqué d'autres mots qui l'auront intrigué, et enrichi son vocabulaire ; il aura fait marcher sa "jugeote", et retenu le sens du mot. Et au repas du lendemain, vous lui ferez expliquer ce mot à ses frères et sœurs...
LE PRÉCEPTORAT
Le rôle des parents est donc essentiel. Mais pourront-ils matériellement remplir ce rôle ? Auront-ils le temps ? La liberté d'esprit nécessaire ? Les compétences requises ?
Si des difficultés se dressent ici, ce qui est souvent le cas, la formule du préceptorat si elle est possible peut être conseillée, et vivement. Il faut alors trouver une personne pour vous seconder. Peut-être pouvez-vous vous grouper avec d'autres familles pour partager les frais.
Pour que cette formule du préceptorat porte de bons fruits, il faut avant tout veiller à la question de l'autorité. Un bon précepteur doit surtout être de bonnes mœurs et de bonne doctrine, et avoir de l'autorité. Son rôle est défini plus haut comme suppléance à domicile des parents. Il ne doit pas travailler à la place des enfants, mais les obliger à l'effort, tenir la discipline et l'ordre, contrôler, surveiller et guider les enfants.
Ses qualifications pédagogiques seront évidemment précieuses s'il en a. Mais il faut les placer en second. Mieux vaut une personne de peu de compétence qui a de l'autorité, qu'une personne compétente dépourvue d'autorité.