¡Bienvenida a las familias hispanohablantes!

Décembre 2020 : Différence entre versions

De CoursPriveCefop
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « {{template:nav}} <br/> <big>mardi 08 décembre 2020 Fête de l’Immaculée Conception</big> <center><big><big>« Comment donner le sens du Réel à des enfants nés ave... »)
 
(Aucune différence)

Version actuelle en date du 7 juin 2021 à 15:36

 Encouragements -:- Directives Générales aux Parents -:- Depuis_1981 

 Courriers_et_alertes_aux_familles -:- Un_peu_de_lecture_...   -:- Inscrire votre enfant 


mardi 08 décembre 2020

Fête de l’Immaculée Conception

« Comment donner le sens du Réel à des enfants nés avec le chauffage central et dont la mère nourricière a été la télévision ? »


« … Ça, c’est une vraie question !... »

… Qui a attiré mon attention lors d’une lecture récente, mais – je sollicite votre indulgence – dont je ne retrouve pas la source.

Question faisant écho aux remarques et aux préoccupations qui remontent souvent vers les correcteurs, le secrétariat ou le directeur sous une autre forme. Par exemple : « trop difficile », ou « pas assez de temps », ou « trop dense », ou encore « trop de semaines »… auxquelles il n’est pas toujours aisé d’apporter une réponse appropriée.

Question qui ne s’applique pas seulement à nos enfants, aux élèves de 2020, puisque mis à part quelques grands anciens, ou les habitants des « terræ incognitæ », nous sommes tous visés par cette interrogation.

Question dont on pourrait à première vue, se demander comment il serait possible de la relier au temps de l’Avent ou à celui de Noël. Sauf à interroger les Évangiles qui nous seront proposés par la liturgie au cours des semaines qui viennent. Et finalement, à se poser une autre question :

« … Où est né Jésus ?... »

Entreprendre de développer une réponse qu’il est aisé de trouver dans nos missels serait probablement faire injure à nos capacités personnelles.

Il serait en revanche plus pertinent de s’intéresser à la manière dont nous appréhendons (individuellement, en famille, dans la société dans laquelle nous vivons quotidiennement) les facilités proposées par les avancées techniques et technologiques qui (toutes ?) aboutissent à un progrès assez définitivement et universellement défini comme le seul but valable. Des progrès indéniables, chacun pris à part : mais dont nous profitons le plus souvent sans nous interroger sur leur réel prix de revient global.

« Rien ne se perd ; rien ne se crée ; tout se transforme. »

On peut aussi se demander ce que peut bien faire ici cette maxime apocryphe qui simplifie l’exposé du physicien français Antoine Lavoisier, exposé ayant servi de fondement à la loi de conservation de la matière. Certes, métaphores et allégories présentent souvent des imperfections et sont par nature limitées. Il ne me semble cependant pas im-pertinent de suggérer d’appliquer cette loi à la transformation vertigineuse opérée en à peine plus d’un siècle, qui a occasionné une différence abyssale entre les conditions générales d’existence qui sont les nôtres et celles qu’ont pu globalement connaître nos aïeux.

« Il n'y a de confort que dans les habitudes. »

Là encore, comment appréhender, comprendre et appliquer cet aphorisme ? Faudrait-il vivre dans l’inconfort ? En retranchant de nos vies, de notre environnement, ce qui n’est pas indispensable, utile, « confortable » (justement !), superflu ? Pourtant, à bien y regarder, peut-on réellement se priver de « ceci », de « cela » ou d’autres choses encore, sans être classé dans la catégorie des « marginaux », et encourir ainsi d’innombrables tracasseries ? Mieux vaut – ici comme dans d’autres domaines – se référer à ce que nous en disent ceux qui savent de quoi ils parlent : « 'AUTANT QUE ; PAS PLUS QUE' » (Saint Ignace de Loyola, lorsqu'il nous parle des moyens mis à notre disposition pour atteindre le but de notre vie. )

Le croirez-vous ? Impossible de trouver une référence solide pour cette citation sur le confort habituel, retenue parmi celles que l’un de mes professeurs de philosophie nous livrait souvent pour « égayer » ses cours ! Il fallait aller vite, à l’époque (au dernier millénaire), car la philosophie n’était enseignée qu’en classe de terminale.

Finalement, c’est peut-être dans le constat de cette précipitation stérile, que l’on doit rechercher l’origine de ce cursus de philosophie en trois années que le Cours met en place cette année. Avec cette introduction au premier trimestre de la classe de seconde écrite ce 29 septembre 2020, en la fête de la Dédicace de Saint Michel.

Pourquoi commencer si tôt ?

Depuis plusieurs années, partant d’un constat de carence, les responsables du Cours cherchent à proposer aux familles et aux élèves une formation philosophique plus solide que celle imposée par les textes et règlements appliqués par la quasi-totalité des institutions d’enseignement.

En effet, comment imaginer qu’il suffise de passer de deux à quatre heures par semaines pendant 20 semaines d’une année en classe de terminale pour dire que « l’on sait la philosophie » ? Alors qu’il faut de dix à douze années d’études pour maîtriser – à l’oral comme à l’écrit – sa langue maternelle, pour comprendre et mémoriser quelques notions de mathématiques, de sciences ou de physique, et pour être capable – peut-être ! – de s’exprimer dans une ou deux langues étrangères ?

Par ailleurs, les événements de ces derniers mois ont le grand et désagréable privilège d’avoir souligné de belle manière l’incapacité dans laquelle se trouve la plupart de nos contemporains d’analyser un discours pour y déceler les sophismes, en démonter les pièges et finalement y découvrir les buts recherchés, les cibles visées et les étapes probables qui pourront être suivies.

Notre responsabilité

Laissons à d’autres esprits le soin de rechercher les causes de cette incapacité remarquable : mais n’abandonnons à personne notre responsabilité d’instruire nos enfants, de leur donner les indispensables outils, plus ou moins élaborés, qui leur permettront de ne pas se laisser à leur tour enfermer dans des dialectiques délétères ou mortifères. Car cela s’apprend ! Comme beaucoup d’autres connaissances qui ne sont pas (ou plus) innées.

Si le « Historia magistra vitae » de Cicéron n’a jamais été démenti (la déconstruction de l’enseignement de l’historie en France depuis des décennies en est une preuve a contrario), on peut bien comprendre que l’histoire des idées philosophiques est encore plus maîtresse de vie. Même si avec Jean de La Bruyère certains peuvent estimer que « Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent  », il est toujours possible de s’intéresser aux filiations des idées, des systèmes et des événements.

Voilà pourquoi le Cours Saint Dominique Savio - Sainte Maria Goretti propose désormais à tous les élèves de seconde un cours d’introduction à la philosophie. Introduction qui servira de fondement au cursus de philosophie en classes de première et de terminale, ou à celui de la spécialité « humanités » récemment mise en place par la dernière réforme du BAC dès la classe de première.

Pratiquement

Plus précisément, il s’agit ici, pour la classe de seconde, d’une histoire générale de la philosophie occidentale, de l’Antiquité à la Renaissance (XV e siècle). Cet aperçu général de l’histoire de la pensée, si l’élève veut s’en donner la peine, enrichira certainement son bagage culturel.

Bien évidemment, « le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui » ! Très pratiquement, il convient donc de réserver à côté des autres disciplines, un temps plus ou moins long (de une à deux heures par semaine) destiné à lire, comprendre, assimiler, mémoriser… et restituer, une fois toutes les trois semaines, sous la forme d’un travail écrit à expédier à la correction.

Reste à remercier bien vivement tous ceux qui de très près ou d’un peu plus loin ont permis à ces supports de cours très denses de voir le jour ; et notamment à celui qui a su reprendre les notions présentées par les érudits des deux siècles précédents, sous une forme compréhensible par les élèves de ce début du XXI e siècle. Souhaitons à tous ceux qui, parmi ces élèves, comprendront le bien fondé de cette démarche novatrice, un beau voyage dans le temps et une belle année sous le regard de Dieu.

Philosophie encore.

Dans une des lettres adressée l’an passé aux familles, ainsi qu’aux différents collaborateurs ( ), j’avais signalé, les cycles de conférences que Monsieur Stéphane Mercier diffuse par internet depuis Bruxelles. En poursuivant les contacts avec ce professeur de philosophie, et dans le double but de faire connaître son initiative tout en permettant aux familles d’accéder plus facilement à ces cycles de conférences, nous avons convenu de faire bénéficier cette année les « amis du Cours Saint Dominique Savio - Sainte Maria Goretti » d’un tarif particulièrement attractif.

Si le fait de refuser de participer au mensonge qui assombrit tant notre époque est « De tous les nœuds, [] le plus simple à défaire. De tous les gestes, [] le plus dévastateur… » ( ), combien le fait d’écouter avec attention quelqu'un qui a étudié en profondeur les concepts philosophiques et l’histoire du cheminement de ces idées nous en expliquer les ressorts et nous en exposer les applications pratiques sera extrêmement bénéfique !

Cela de plus, me paraît constituer pour les élèves « du lycée », un complément roboratif et vivant à l’étude proposée des supports de cours de cette discipline.

Bien sûr, il faut passer par les « moyens modernes de communication », grâce auxquels, pour le moment, il est encore possible d’accéder à des informations et à des formations qui échappent encore à la censure. Il est de mon point de vue, urgent d’en profiter, et d’en faire profiter nos enfants car « il n’est jamais trop tard pour bien faire » !

Voilà pourquoi, jointe à cette lettre, vous trouverez une invitation à vous inscrire en ligne à ces cycles de conférences.

Avant de passer aux « sciences exactes »

Avec les résultats tout récemment publiés d’une étude réalisée par l’IEA et concernant le niveau constaté en mathématiques et sciences physiques des élèves français de « CM1 » (classe de huitième) et de quatrième. Niveau comparé à ceux de 46 ou 58 pays selon la classe. (3) Citations : « S'agissant des mathématiques, la France est classée dernière au sein de l’UE dans le classement des CM1. Elle est avant-dernière pour les classes de 4e. Les scores français en mathématiques sont nettement sous la moyenne des pays occidentaux et ils sont encore en baisse au collège, selon le classement TIMSS »

Et plus loin, on lit que « Les élèves français en 4e enregistrent également de mauvais scores en sciences… La France se trouve juste avant Chypre, la Roumanie et le Chili dans les derniers du classement. Les collégiens français ont notamment un point faible pour ce qui est de la chimie…. »

Certes les « exigences » du Cours sont diversement appréciées ; mais malgré leurs défauts résiduels, les supports de cours actuels, lorsqu'ils sont utilisés par des élèves motivés et réguliers, ne devraient pas amener à de tels résultats !

Aux vœux de bonne et de sainte année 2021 que vous présentent les correcteurs et les collaborateurs du Cours, permettez-moi de joindre les miens, en souhaitant que, malgré les circonstances du moment, la confiance, la paix et la joie restent bien présentes dans nos familles.

Prière à l’Immaculée Conception (1946)

O Vierge Immaculée, Vous qui tant de fois, dans le cours des siècles, avez montré votre prédilection pour la France, ne l’abandonnez pas dans les difficultés qui l’assaillent de toutes parts ! Rendez-la ce que vous voulez qu’elle soit : unie, chrétienne, laborieuse et prospère !

Donnez-lui des chefs à la hauteur de leur mission, des prêtres, des maîtres chrétiens, des apôtres et des saints ! Ne permettez pas que l’on éloigne Jésus de l’âme des enfants qu’il chérit si tendrement ! Donnez aux Français les secours dont ils ont besoin.

Ô Vierge Immaculée, nous savons que vous avez reçu tout pouvoir de Dieu et que sur un mot de Vous, Il opère des miracles ! Nous savons qu’en invoquant votre Immaculée Conception, nous faisons jaillir de votre Cœur une source intarissable de grâces. Obtenez-nous donc, nous vous en conjurons, l’immense et double bienfait après lequel nous soupirons : la rechristianisation de notre patrie, le relèvement matériel et moral, rapide et total de la France ! Ainsi-soit-il.