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Décembre 2017

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Le bon travail

C'est le titre d'un livre paru récemment, sous la signature de l'Abbé Philbert Rigault. Il aurait pu, dans le flot des parutions littéraires de cette d'année, passer inaperçu : mais une des correctrices du Cours m'en a signalé avec force l'intérêt, et je ne saurais assez la remercier de cette attention toute bienveillante. Depuis plusieurs années, au fil de ces lettres plus ou moins régulières, j'ai tâché de mettre l'accent sur tel point, sur telle attitude, soit pour les encourager, soit pour en souligner les dangers; visant ainsi toujours à donner des indications pouvant de mon point de vue aider à faire progresser les trois puissances des élèves - volonté, mémoire, intelligence. Mais il me semble que si ces quelques pages se trouvaient disponibles dans les familles, je n'aurais plus le souci de donner mon opinion ; car l'Abbé Philbert Rigault a placé « hinc et nunc » les enjeux et les solutions à portée de tous et de chacun, quelqu'humble soit sa place sans la famille ou dans la société.

Des solutions simples, mises au seul plan convenable : celui du salut personnel éclairé par l'enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même et de l'exemple de Sa vie terrestre. Il faudra aller chercher dans les pages de ce livre, les observations, les raisonnements et les raisons qui mettent sous la plume de de l'auteur cette remarque proposée en toute dernière page :

« Depuis trois générations en France on a laissé à l'enseignement scolaire une importance démesurée, et par cette importance, on a tué l'ardeur généreuse des garçons et des filles. A l'école, chacun travaille pour son propre progrès, ceci appartient à la nature même de l'école, et ceci reste bon dans la mesure où l'on continue dans les familles et dans les métiers à se donner au bien commun. L'école prépare l'avenir des enfants, l'école prépare l'avenir du bien commun, mais l'école ne donne pas aux enfants l'exercice utile immédiat qui nourrit le courage, le simple bon sens.
Aujourd'hui, on voudrait sauter haut, vite et longtemps dans l'ordre intellectuel, spirituel et social. Mais on a oublié de s'appuyer sur la solidité des tâches élémentaires ; ne vous étonnez pas si les humains en ont perdu la Foi ! Ne vous étonnez pas si la charité s'est refroidie dans les générations qui viennent !
Le bon remède nous a été donné par le Rédempteur, ne le fuyons pas !

Dans la recension qu'il fait (déjà ?!) de ce petit livre, Sébastien Colinet met en exergue les trois notions clef qui découlent de ce « bon remède » :

1- le sens de l'effort,
2- la privation,
3- la loi d'unité.

Trois notions auxquelles j'ajouterais volontiers le respect tel qu'il est présenté par l'Abbé Rigault. Comment en effet ne pas faire le lien avec ce qui devrait faire le quotidien d'un élève du Cours ? Plusieurs correcteurs me font remarquer que la présentation de (trop) nombreuses copies reste très perfectible (écriture, netteté, propreté, sans fioritures, mais lisible) ; et que l'intérêt (l'enthousiasme ?) indispensable pour étudier avec fruit semble bien absent de ce qu'ils peuvent lire (trop) souvent. Bien sûr, il y a beaucoup de travail et les semaines sont bien courtes, du lundi au dimanche ; mais ne perd-on pas - trop souvent - de ce temps si précieux...