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prépare l'avenir du bien commun, mais l'école ne donne pas aux enfants l'exercice utile immédiat qui nourrit le
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courage, le simple bon sens.''
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::''Aujourd'hui, on voudrait sauter haut, vite et longtemps dans l'ordre intellectuel, spirituel et social. Mais on a
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oublié de s'appuyer sur la solidité des tâches élémentaires ; ne vous étonnez pas si les humains en ont perdu la
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Foi ! Ne vous étonnez pas si la charité s'est refroidie dans les générations qui viennent !''
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::''Le bon remède nous a été donné par le Rédempteur, ne le fuyons pas ! ''

Version du 20 décembre 2017 à 14:45

 Encouragements -:- Directives Générales aux Parents -:- Depuis_1981 

 Courriers_et_alertes_aux_familles -:- Un_peu_de_lecture_...   -:- Inscrire votre enfant 


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Le bon travail

C'est le titre d'un livre paru récemment, sous la signature de l'Abbé Philbert Rigault. Il aurait pu, dans le flot des parutions littéraires de cette d'année, passer inaperçu : mais une des correctrices du Cours m'en a signalé avec force l'intérêt, et je ne saurais assez la remercier de cette attention toute bienveillante. Depuis plusieurs années, au fil de ces lettres plus ou moins régulières, j'ai tâché de mettre l'accent sur tel point, sur telle attitude, soit pour les encourager, soit pour en souligner les dangers; visant ainsi toujours à donner des indications pouvant de mon point de vue aider à faire progresser les trois puissances des élèves - volonté, mémoire, intelligence. Mais il me semble que si ces quelques pages se trouvaient disponibles dans les familles, je n'aurais plus le souci de donner mon opinion ; car l'Abbé Philbert Rigault a placé « hinc et nunc » les enjeux et les solutions à portée de tous et de chacun, quelqu'humble soit sa place sans la famille ou dans la société.

Des solutions simples, mises au seul plan convenable : celui du salut personnel éclairé par l'enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même et de l'exemple de Sa vie terrestre. Il faudra aller chercher dans les pages de ce livre, les observations, les raisonnements et les raisons qui mettent sous la plume de de l'auteur cette remarque proposée en toute dernière page :

« Depuis trois générations en France on a laissé à l'enseignement scolaire une importance démesurée, et par

cette importance, on a tué l'ardeur généreuse des garçons et des filles. A l'école, chacun travaille pour son propre progrès, ceci appartient à la nature même de l'école, et ceci reste bon dans la mesure où l'on continue dans les familles et dans les métiers à se donner au bien commun. L'école prépare l'avenir des enfants, l'école prépare l'avenir du bien commun, mais l'école ne donne pas aux enfants l'exercice utile immédiat qui nourrit le courage, le simple bon sens.

Aujourd'hui, on voudrait sauter haut, vite et longtemps dans l'ordre intellectuel, spirituel et social. Mais on a

oublié de s'appuyer sur la solidité des tâches élémentaires ; ne vous étonnez pas si les humains en ont perdu la Foi ! Ne vous étonnez pas si la charité s'est refroidie dans les générations qui viennent !

Le bon remède nous a été donné par le Rédempteur, ne le fuyons pas !