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Courriers et alertes aux familles : Différence entre versions

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                  Parmi les nombreuses observations et remarques qui m'ont été faites tout au long de cette année scolaire et de ces "vacances", quelques unes méritent d'être mentionnées en ce début d'année scolaire ; elles me semblent en effet pouvoir vous aider à mieux suivre le travail de vos enfants, à le faciliter et à le rendre ainsi plus fructueux pour leur formation personnelle.
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Parmi les nombreuses observations et remarques qui sont été faites tout au long de l' année scolaire et des "vacances", quelques unes méritent d'être mentionnées ici ; elles semblent en effet pouvoir aider à mieux suivre le travail des enfants, à le faciliter et à le rendre ainsi plus fructueux pour leur formation personnelle.
  
 
==La régularité.==           
 
==La régularité.==           
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Illustrons la difficulté : tâchons de remplir une bouteille en verre en utilisant divers moyens. Tout d'abord, le robinet de l'évier, ou le tuyau d'arrosage du potager, l'arrosoir muni de sa grosse pomme. Dans beaucoup de cas, on  risque fort de mettre beaucoup de temps pour faire entrer peu d'eau dans la bouteille en aspergeant copieusement les alentours ! Tout est question de proportion entre le volume d'eau à y faire entrer (volume des connaissances du niveau et de la matière considérés), la taille du goulot (capacité à assimiler) et la contenance de la bouteille (capacité à retenir). Personne ne me semble mieux placé qu'une Maman ou qu'un Papa pour adapter régulièrement le rythme des envois aux capacités de l'enfant. De même, chacun à sa place, le correcteur ou le directeur peut apprécier la régularité et les progrès de chaque enfant, même si une semaine de travail n'est pas systématiquement calquée sur une semaine de temps. Reste qu'en fin d'année, il faut déterminer si l'enfant a pu assimiler et retenir l'ensemble des connaissances qui sont réputées acquises pour le niveau considéré ; et donc s'il pourra suivre avec fruit l'enseignement du niveau supérieur.
 
Illustrons la difficulté : tâchons de remplir une bouteille en verre en utilisant divers moyens. Tout d'abord, le robinet de l'évier, ou le tuyau d'arrosage du potager, l'arrosoir muni de sa grosse pomme. Dans beaucoup de cas, on  risque fort de mettre beaucoup de temps pour faire entrer peu d'eau dans la bouteille en aspergeant copieusement les alentours ! Tout est question de proportion entre le volume d'eau à y faire entrer (volume des connaissances du niveau et de la matière considérés), la taille du goulot (capacité à assimiler) et la contenance de la bouteille (capacité à retenir). Personne ne me semble mieux placé qu'une Maman ou qu'un Papa pour adapter régulièrement le rythme des envois aux capacités de l'enfant. De même, chacun à sa place, le correcteur ou le directeur peut apprécier la régularité et les progrès de chaque enfant, même si une semaine de travail n'est pas systématiquement calquée sur une semaine de temps. Reste qu'en fin d'année, il faut déterminer si l'enfant a pu assimiler et retenir l'ensemble des connaissances qui sont réputées acquises pour le niveau considéré ; et donc s'il pourra suivre avec fruit l'enseignement du niveau supérieur.
  
2        L'éducation à l'effort personnel.         Il serait aisé ici de pointer du doigt les copies très manifestement tirées d'un corrigé type extrait des archives du grand frère ou d'une cousine éloignée, ou des connaissances que l'élève pourra avoir acquises lorsqu'il sera en classe de maths-spé, ou en maîtrise de lettres classiques … Ou bien celles qui manifestent un "abandon par forfait" devant la difficulté supposée ou avérée d'une question, sans aller courageusement rechercher la réponse appropriée dans le support de cours. Clairement, vous n'aidez pas l'enfant ni lorsque vous faites à sa place ce qu'il devrait faire seul, ni en le laissant trop souvent "se débrouiller" tout seul. Question là encore d'équilibre à trouver entre le "trop" ou le "trop peu" en fonction des progrès déjà réalisés. L'observation attentive de l'apprentissage à la marche d'un tout petit peut ici se révéler très intéressante et suggérer des modes d'action menant plus ou moins rapidement à l'autonomie selon les aptitudes de chacun.
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==L'éducation à l'effort personnel.==
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          Il serait aisé ici de pointer du doigt les copies très manifestement tirées d'un corrigé type extrait des archives du grand frère ou d'une cousine éloignée, ou des connaissances que l'élève pourra avoir acquises lorsqu'il sera en classe de maths-spé, ou en maîtrise de lettres classiques … Ou bien celles qui manifestent un "abandon par forfait" devant la difficulté supposée ou avérée d'une question, sans aller courageusement rechercher la réponse appropriée dans le support de cours. Clairement, vous n'aidez pas l'enfant ni lorsque vous faites à sa place ce qu'il devrait faire seul, ni en le laissant trop souvent "se débrouiller" tout seul. Question là encore d'équilibre à trouver entre le "trop" ou le "trop peu" en fonction des progrès déjà réalisés. L'observation attentive de l'apprentissage à la marche d'un tout petit peut ici se révéler très intéressante et suggérer des modes d'action menant plus ou moins rapidement à l'autonomie selon les aptitudes de chacun.
  
 
3        La netteté des copies.            Cette notion recouvre à l'évidence aussi bien la lisibilité de l'écriture que la propreté générale du document ou encore le soin apporté. Question de simple courtoisie vis-à-vis du correcteur ? Pas seulement : comme à l'oral, comment apprécier une réponse dans laquelle il faut décrypter ou deviner ce que l'élève a bien voulu exprimer ? Il n'y a pas de règle sans exceptions : néanmoins on note souvent qu'une copie "en torchon" reflète au moins un manque de rigueur désolant, sinon des connaissances fort incertaines. Vous pourriez dès les premiers devoirs, faire recommencer ce que vous-même n'aimeriez pas recevoir par courrier et habituer ainsi les enfants à cette indispensable netteté, simple et sans fioritures ; cela éviterait aux correcteurs d'avoir à appliquer les consignes que je leur ai récemment transmises : retourner sans correction les copies qu'ils jugeront manifestement illisibles ou trop mal présentées.
 
3        La netteté des copies.            Cette notion recouvre à l'évidence aussi bien la lisibilité de l'écriture que la propreté générale du document ou encore le soin apporté. Question de simple courtoisie vis-à-vis du correcteur ? Pas seulement : comme à l'oral, comment apprécier une réponse dans laquelle il faut décrypter ou deviner ce que l'élève a bien voulu exprimer ? Il n'y a pas de règle sans exceptions : néanmoins on note souvent qu'une copie "en torchon" reflète au moins un manque de rigueur désolant, sinon des connaissances fort incertaines. Vous pourriez dès les premiers devoirs, faire recommencer ce que vous-même n'aimeriez pas recevoir par courrier et habituer ainsi les enfants à cette indispensable netteté, simple et sans fioritures ; cela éviterait aux correcteurs d'avoir à appliquer les consignes que je leur ai récemment transmises : retourner sans correction les copies qu'ils jugeront manifestement illisibles ou trop mal présentées.

Version du 9 avril 2012 à 18:06

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Parmi les nombreuses observations et remarques qui sont été faites tout au long de l' année scolaire et des "vacances", quelques unes méritent d'être mentionnées ici ; elles semblent en effet pouvoir aider à mieux suivre le travail des enfants, à le faciliter et à le rendre ainsi plus fructueux pour leur formation personnelle.

La régularité.

La plupart des questions venant des familles portent sur ce point (trop de travail + nombre d'heures insuffisant dans une semaine de temps = quasi-impossibilité de "suivre le rythme imposé"). Curieusement, c'est aussi la principale remarque faite par les correcteurs qui sur ce point sont unanimes : pas de régularité = pas (ou peu) de progrès possible. Illustrons la difficulté : tâchons de remplir une bouteille en verre en utilisant divers moyens. Tout d'abord, le robinet de l'évier, ou le tuyau d'arrosage du potager, l'arrosoir muni de sa grosse pomme. Dans beaucoup de cas, on risque fort de mettre beaucoup de temps pour faire entrer peu d'eau dans la bouteille en aspergeant copieusement les alentours ! Tout est question de proportion entre le volume d'eau à y faire entrer (volume des connaissances du niveau et de la matière considérés), la taille du goulot (capacité à assimiler) et la contenance de la bouteille (capacité à retenir). Personne ne me semble mieux placé qu'une Maman ou qu'un Papa pour adapter régulièrement le rythme des envois aux capacités de l'enfant. De même, chacun à sa place, le correcteur ou le directeur peut apprécier la régularité et les progrès de chaque enfant, même si une semaine de travail n'est pas systématiquement calquée sur une semaine de temps. Reste qu'en fin d'année, il faut déterminer si l'enfant a pu assimiler et retenir l'ensemble des connaissances qui sont réputées acquises pour le niveau considéré ; et donc s'il pourra suivre avec fruit l'enseignement du niveau supérieur.

L'éducation à l'effort personnel.

         Il serait aisé ici de pointer du doigt les copies très manifestement tirées d'un corrigé type extrait des archives du grand frère ou d'une cousine éloignée, ou des connaissances que l'élève pourra avoir acquises lorsqu'il sera en classe de maths-spé, ou en maîtrise de lettres classiques … Ou bien celles qui manifestent un "abandon par forfait" devant la difficulté supposée ou avérée d'une question, sans aller courageusement rechercher la réponse appropriée dans le support de cours. Clairement, vous n'aidez pas l'enfant ni lorsque vous faites à sa place ce qu'il devrait faire seul, ni en le laissant trop souvent "se débrouiller" tout seul. Question là encore d'équilibre à trouver entre le "trop" ou le "trop peu" en fonction des progrès déjà réalisés. L'observation attentive de l'apprentissage à la marche d'un tout petit peut ici se révéler très intéressante et suggérer des modes d'action menant plus ou moins rapidement à l'autonomie selon les aptitudes de chacun.

3 La netteté des copies. Cette notion recouvre à l'évidence aussi bien la lisibilité de l'écriture que la propreté générale du document ou encore le soin apporté. Question de simple courtoisie vis-à-vis du correcteur ? Pas seulement : comme à l'oral, comment apprécier une réponse dans laquelle il faut décrypter ou deviner ce que l'élève a bien voulu exprimer ? Il n'y a pas de règle sans exceptions : néanmoins on note souvent qu'une copie "en torchon" reflète au moins un manque de rigueur désolant, sinon des connaissances fort incertaines. Vous pourriez dès les premiers devoirs, faire recommencer ce que vous-même n'aimeriez pas recevoir par courrier et habituer ainsi les enfants à cette indispensable netteté, simple et sans fioritures ; cela éviterait aux correcteurs d'avoir à appliquer les consignes que je leur ai récemment transmises : retourner sans correction les copies qu'ils jugeront manifestement illisibles ou trop mal présentées.

4        La place des marges.            Innovation ? Fantaisie ? Aberration ? Certains correcteurs l'exigent déjà de leurs élèves, sans que cela, je crois, ne perturbe personne. Chacun comprendra, je l'espère, qu'une grande marge de 5 cm à la droite de la copie, facilite grandement la correction, sans altérer en quoique ce soit le travail des élèves. Les annotations sont plus aisément placées et leur lecture en est facilitée. La marge de gauche pré imprimée des copies servant de guide pour les numéros des questions, les paragraphes …

5 Les annotations et les remarques. Puisqu'elles seront désormais placées dans la marge "à droite", elles apparaîtront plus clairement et pourront ainsi être mieux comprises par les élèves. Quoi de plus désolant en effet pour un professeur ou pour un correcteur, d'avoir tout au long de l'année à faire les mêmes remarques et à reprendre les mêmes fautes sur la quasi-totalité des copies du même élève ? Quoi de plus rébarbatif et lassant pour un élève, de voir ses notes diminuées pour des fautes indéfiniment répétées, "faute" justement d'avoir pris en compte les remarques et les conseils qui figurent sur (toutes ? ) les copies précédentes ? Là encore, vous pourriez être d'une grande aide en étudiant attentivement avec les enfants les remarques et les conseils des correcteurs : cela éviterait aux correcteurs d'avoir à trop souvent appliquer les consignes que je leur ai récemment rappelées (conseils aux parents) : faire refaire les devoirs qui comportent trop de fautes récurrentes.

6 La solitude. Je veux ici évoquer celle des parents qui ont fait le libre choix de "l'école à la maison" ; ou celle des enfants, qui peuvent parfois se trouver désemparés face à un support de cours un peu ardu. Elle peut être grande, voire angoissante lorsque les difficultés de tous ordres surgissent. En tête de cette lettre figurent les différents moyens de contacter soit le directeur, soit le secrétariat du Cours. Beaucoup de familles utilisent le moyen le plus simple : un petit mot dans l'un des envois hebdomadaires. D'autres le téléphone qui convient bien aux questions qui nécessitent une réponse immédiate ou urgente. D'autres, plus nombreux chaque année, préfèrent confier leurs questions ou leurs interrogations au système de messagerie électronique : cela permet d'associer les avantages du courrier à la rapidité du téléphone ou de la télécopie. Mais jusqu'à présent aucun appel n'est, je crois, resté sans réponse. Lorsque cela s'est avéré indispensable, certains correcteurs sont entrés directement en contact (par courrier, téléphone ou courriel) soit avec les élèves (dans les grandes classes du lycée par exemple) soit avec les familles pour traiter sans intermédiaire telle question urgente. C'est une pratique qui pourrait s'élargir dans les années prochaines à condition qu'elle ne devienne pas envahissante, et servir, grâce aux possibilités techniques actuelles, à sortir un enfant d'une difficulté passagère. Mais le contact direct restant indéniablement la meilleure manière de sortir de la solitude, je ne peux que vous encourager à vous déplacer pour la journée des familles et le contrôle pédagogique qui devraient comme l'an passé, se tenir dans les locaux de l'école de La Peyratte le samedi 30 mars 2012.

7        La pugnacité.         Avec la persévérance et la patience, c'est une qualité qui chez les élèves semble s'amenuiser au fil des années. Il est  vrai que l'explosion des techniques virtuelles, en rend l'apprentissage bien plus difficile que par le passé. Avouons le : il est moins agréable de récolter des pommes de terre (et la terre est bien basse) ou de réparer un mur de briques, que de s'installer devant un écran d'ordinateur, de télévision ou de cinéma ! Pourquoi accumuler des connaissances lorsque l'ensemble (ou presque) des connaissances de l'humanité est disponible en 3 clics sur Internet ? Pourquoi continuer à marcher lorsqu'on peut se déplacer à l'aide d'un véhicule à moteur ? Pourquoi encore bêcher lorsqu'une machine élaborée fait un travail meilleur en moins de temps ? Cette facilité actuelle dans la plupart des domaines de l'activité humaine a déjà longuement été analysée : reste que pour l'instant, rien n'indique qu'elle puisse indéfiniment durer. Et de toutes façons, pour l'utiliser, il faut sinon la dominer, du moins l'assimiler, et donc acquérir les connaissances indispensables pour le faire.
         Cette pugnacité, cette netteté, cette régularité dans l'effort personnel sont indispensables à cet apprentissage : elles correspondent donc bien au type d'éducation et d'instruction que vous avez choisi pour vos enfants.


          En plaçant nos efforts communs entre les mains de Saint Dominique Savio et de Sainte Maria Goretti, je vous souhaite une bonne année scolaire et vous assure de mon dévouement et de mes prières aux intentions qui sont les vôtres.